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Atteindre la sécurité alimentaire en Afrique Centrale grâce au manioc

BAPPA SE Marc Ghislain

Potentialité de transformation

Le tapioca (gari), le couscous, la farine, le whisky, le bâton de manioc, l’amidon, pour ne citer que cela, sont autant de gamme varier des  produits dérivés qui découle de ce morceau de matière première qu’est la tubercule de manioc, qui après extraction de la terre, passe à travers divers ustensiles de cuisine afin de subir diverses processus de transformation.

Etant un arbuste de 1 à 4 m de hauteur environs, le manioc est très utilisé dans les industries alimentaires et de ce faite, malgré les revenus importants qu’il procure aux petits producteurs à travers le monde, cette essence, ainsi que ces sous-produits s’écoulent partout sans difficultés.  Du coup, nul Africain en générale, et les populations des milieux ruraux en particulier, ne peut nier qu’ils ou elles n’ont déjà mangés et appréciés l’un, voir plusieurs de ces produits locaux.

Défis, Enjeux et Opportunités

Au sein des communautés rurales d’Afrique Centrale, chaque famille est détenteur d’un ou plusieurs parcelles de terre cultivables, à l’intérieur duquel on y retrouve très souvent la culture du manioc en grande quantité, comparer à celle du macabo, igname, plantain, etc. sont de faibles quantité.  Ce qui est compréhensible car, le manioc est un aliment qui peut être consommées sur plusieurs formes.

Malheureusement, il est très difficile de rencontrer une forte poignée de ménages qui produisent ces racines et tubercules dans le but de vendre, mais beaucoup plus dans une optique de consommation directe.

Généralement déterrer pour servir d’aliment (étant donner que le manioc à une faible durée de conditionnement hors-sol) pour les repas quotidiennes, du coup, est-ce que cela est du au faite que les planteurs ne perçoivent pas, de manière efficiente, le potentielle de vente, à travers ces sous-produits, qui se cache derrière cette spéculation donc le rendement varie de 20 à 30 t par hectare pour les variétés locales, et de 25 à 70 t par hectare pour les variétés améliorées ? Ou qu’il ne voit pas que le manioc apparait comme étant une filière agricole, qui a un grand potentiel en matière d’amélioration de la productivité, création de la valeur ajoutée et développement du commerce régional ?

Une chose est sure, ce dernier comme tant d’autres denrées alimentaire, peut contribuer directement dans l’atteinte de l’ODD n° 2, qui est la lutte pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la réduction de la pauvreté dans la région, car le manioc constitue grandement  comme élément de base du régime humain et détient, un potentiel significatif au regard de la transformation animale et industrielle.

Malgré le faite que seulement deux des six pays membre de la région d’Afrique Centrale, sont parmi les 20 plus grands pays producteurs de manioc dans le monde (RDC 5ème et Cameroun 16ème), et au regard du faite que le phénomène de changement climatique est présent dans la sous-région, le manioc sait mettre en avant ses habilités physiologique et génétique pour résister à la sécheresse et les sols ayant un faible taux de fertilités, faisant de lui un produit stratégique qui remplit directement les besoins alimentaires et nutritionnelles des cités régionaux grandissantes.

Fini la subsistance et la pauvreté intellectuelle des planteurs/producteurs agricole, dans le non-appropriation des opportunités étendus que ces tubercules offrent sur le marchés local, national et international et faisons place à une implication synergique, harmoniser, efficiente et effective de tous les acteurs et maillons de la chaine, pour une revalorisation aux couleurs des états d’Afrique Centrale.

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